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vendredi 13 novembre 2015

Boba Fett de Bandai


Décidément je manque un peu d'originalité ces derniers temps et je pond un nouvel article sur la gamme des actions figures en model kit de Bandai dans l'univers Star Wars. 
Cette fois c'est le plus bad-ass des chasseurs de prime : Monsieur Boba Fett.

Ce personnage emblématique de la licence est un peu particulier. 
En effet, dans la trilogie initiale il ne fait pas grand chose et son plus haut fait d'arme est de "mourir" comme une merde, accidentellement touché par un Han Solo à moitié aveugle, au début du Retour du Jedi. Si l'on s'en tient aux films c'est plus un personnage très secondaire qu'autre chose. 
Néanmoins, l'univers étendu (séries d'animation, romans, comics et jeux vidéos) en a fait l'un si ce n'est LE plus grand chasseur de prime de la galaxie.


De fait, c'est un de mes personnages préférés de la saga et donc un achat obligé quand j'ai vu qu'il existait dans la gamme Star Wars de Bandai.

Après avoir assemblé deux autres figurines (Stormtrooper et Scout Trooper) ici pas de difficultés majeures pour monter Boba Fett. 
La structure et les articulations de la figurine sont les mêmes que celles des autres modèles. Mis à part quelques mains alternatives (poings ouverts ou fermés) ici pas vraiment d'option de montage. La figurine vient avec un pistolet laser et un blaster lourd. Comme dans les films le personnage a un jet pack dorsal amovible.
La figurine est très agréable à monter et peut/doit être agrémentée par une planche d'autocollants.


Néanmoins, pour un rendu moins propre et moins plastique (car Boba Fett est un vrai bad-ass qui en a rien à foutre d'entretenir et repeindre son armure) il faut prendre ses pinceaux et ses peintures pour user le tout et lui donner un rendu plus proche des films.
Les plaques d'armures doivent être rayées et témoigner des impacts de blaster subit. Pour cela il faut appliquer de façon sélective des points de peintures argentées pour matérialiser ces abrasions, impacts et autres rayures.
La cape et la tunique sous l'armure sont trop nettes et ont un aspect plastique trop prononcé. Cela peut facilement ce régler avec l'application d'un lavis marron.
Enfin les armes et les accessoires (pistolet, blaster lourd, jet pack, lames, missile, lance flamme, etc...) viennent dans des plastiques neutres pas super réalistes. Là encore l'application de diverses peintures métalliques ou couleur bois et lavis permettent de donner facilement un aspect plus réaliste à l'ensemble.

Au final, après 3 à 4 heures de travail on se retrouve avec une superbe figurine très dynamique dans ses poses et moins "propres" que les troopers impériaux.


J'adore vraiment cette figurine qui rejoint ses petits frères sur mes étagères.

Il me reste plus qu'à me commander les autres modèles de la gamme : Sandtrooper, 6PO, R2D2, et surtout Darth Vader....

dimanche 25 octobre 2015

Scout Trooper & Speeder Bike de Bandai


Comme annoncé dans mon précédent article sur la figurine à monter de Stormtrooper de chez Bandai, je me suis commandé plusieurs autres modèles au vue de la qualité du kit et du plaisir rencontré en le montant.

Le deuxième modèle que je me suis pris est donc le kit Scout Trooper & Speeder Bike. Pour un prix à peine supérieur à celui de Stromtrooper (25€ contre 20€) on trouve ici un double modèle avec une figurine d'éclaireur impérial et sa moto volante.


Pour ceux qui ne connaissent peu ou pas la saga Star Wars, il s'agit d'un des personnages qui fait son apparition dans Le retour du Jedi lors des scènes forestières sur la lune d'Endor. C'est un soldat spécialisé dans les missions de reconnaissance, équipé d'une armure légère et d'un simple petit pistolet blaster. Il se déplace avec une moto volante (Speeder Bike en VO) qui c'est illustrée dans une scène de course poursuite d'anthologie entre les arbres.

On retrouve ici tout ce qui fait la qualité de cette gamme de modèle avec plusieurs grappes de pièces (plus de 200 pour ce kit) de différentes couleurs et différentes matières. Cette diversité permet comme pour le précédent modèle d'avoir au final un résultat ne nécessitant pas de mise en peinture et surtout des articulations souples autorisant des poses très dynamiques.
Tout au plus je me suis amusé à appliquer un léger lavis ton sépia sur certaines parties de l'armure du Scout Trooper histoire de lui donner un aspect moins lisse et plus sale digne d'un éclaireur évoluant dans la boue et les sous bois.
J'adore vraiment la figurine qui est très réussie et se monte relativement facilement quasiment à l'identique de celle du Stormtrooper (ATTENTION : la notice est ici aussi que en japonnais...). Elle est complètement articulée et peu adopter toutes les positions souhaitées ou presque. A noter, contrairement au Stormtrooper, il n'y a ici qu'une seule arme proposée à savoir un blaster léger pouvant être équipé à la main ou dans un holster de cheville.


Je suis très légèrement déçu (mais vraiment légèrement) par le Speeder Bike. Il est agréable à monter mais le résultat final fait trop plastique et est trop léger à mon goût.
Néanmoins, le résultat est pas mal du tout. Le Scoot Trooper peut être mis en scène debout à côté de sa moto ou aux commandes de cette dernière.


Ayant acheté dernièrement un First Order Stormtrooper de la gamme Black Series de chez Hasbro (également à l'échelle 1/12) je peux comparer la qualité des différentes gammes.
Le modèle de chez Hasbro qui est vendu déjà assemblé fait peine à voir : les plastiques sont fait de vulgaire caoutchouc, les articulations sont rares et extrêmement rigides, la peinture très médiocre, etc...
De fait la figurine est ultra statique (digne des figurines des années 70), absolument pas dynamique dans ses poses et tient à peine debout toute seule...
Au final si vous aimez les belles figurines et que deux/trois heures de montage avec une notice en japonnais (mais très visuelle) ne vous font pas peur tournez vous vraiment vers la gamme de Bandai.
J'attends d'ailleurs avec impatience la version Bandai du First Order Stormtrooper qui doit sortir le mois prochain et qui remplacera sans peine le modèle d'Hasbro.

Prochain modèle à monter de chez Bandai : Boba Fett !!!

dimanche 11 octobre 2015

Stormtrooper de Bandai


Je reprend mon blog après quelques mois d'absences avec une nouveauté pour moi : le montage d'une figurine en kit.

En bon geek qui se respecte, j'aime bien les objets de déco inspirés des films, comics ou romans que j'affectionne. Mais entre les objets au rabais pas très sexy et les figurines de collection à plusieurs centaines d'euros pièces il n'est pas toujours facile de trouver son bonheur.

Au hasard d'un surf sur le net, je suis tombé sur une vidéo présentant une gamme de figurines et de maquettes tirées de l'univers de la trilogie originale de Star Wars fabriquées par Bandai exclusivement pour le marché japonais.

Les différents articles de la gamme sont splendide et proposent des personnages emblématiques (Darth Vader, Stormtrooper, Scout Trooper, 6PO, R2D2, Boba Fett, etc...) ainsi que des vaisseaux (X-Wing, Tie Fighter advanced, Slave 1, etc...). 
Les différents modèles font tous une vingtaine de centimètre et sont dotés d'un niveau de détail assez impressionnant.


Les modèles arrivent en grappes de différentes couleurs permettant pour les plus fainéant d'avoir une mise en couleur basique et un résultat final réaliste sans avoir à peindre. Tout au plus il faut y rajouter quelques décalcomanies ou autocollants pour finir le modèle.

Théoriquement, n'ayant la licence Star Wars que pour le marché nippon, il n'est pas possible de trouver ces modèles en France. Néanmoins, on peut se les procurer par le biais d'Amazon qui vous permet de les commander directement depuis le Japon pour une vingtaine d'euros pièce. Tout au plus il faut s'armer de patience en raison des trois/quatre semaines de transport du colis jusqu'à chez nous.


Question difficulté d'assemblage on est ici dans une difficulté moyenne. Concrètement si monter une étagère Ikea vous donne des sueurs froides passez votre chemin. De même, s'agissant de maquettes japonaises, il faut bien prendre en compte que la notice de montage est en japonais uniquement...
Heureusement 80% des instructions sont visuelles et un minimum d'esprit logique permet de combler les manques. De plus on trouve sur YouTube des vidéos expliquant comment les monter. Bandai a bien fait les choses et même si chaque modèle se compose de presque cent pièces, chacune sont clairement identifiées et ne peuvent se monter que d'une seule et unique façon.
De même, pour les réfractaires à la glu, ici tout se clip et s’emboîte donc pas d'erreur irréversible ou de doigts collés. Tout au plus il vous faudra une petite pince coupante pour retirer les pièces de leurs grappes et un scalpel ou un cutter pour nettoyer les pièces. 
Ensuite comptez en moyenne deux heures d'assemblage pour monter le modèle de A à Z.

Pour commencer j'ai choisi un Stormtrooper. Le modèle est basique, bien que très réussi, et pas trop complexe à assembler pour débuter. De plus les Stormtroopers étant seulement bicolore (noir et blanc) mis à part quelques autocollants ici pas besoin de mise en peinture pour finaliser le modèle.
La figurine est complètement articulée et peu quasiment adopter toutes les positions désirées. Selon le choix, elle peut être montée avec plusieurs armes différentes.

Au final, malgré le barrage de la langue et quelques hésitations, le montage de cette figurine est très agréable. Tout s'assemble logiquement et le résultat final pas mal du tout avec une figurine réaliste pouvant adopter des poses dynamiques.

Très content de mon achat j'ai encore un Scout Trooper avec sa moto à monter et je me suis commandé Boba Fett.



















mardi 16 septembre 2014

Legendary encounters : A Alien Deck Building Game

Si vous suivez mon blog vous savez sûrement que je suis un fan de comics et j'aime beaucoup un jeu de Deckbuilding sur le thème des super héros Marvel : Legendary. Depuis sa sortie il y a bientôt deux ans, ce jeu à connu plusieurs extensions et même une nouvelle boîte de base mettant en scène les super vilains. À la Gen Con 2013, Upper Deck, l'éditeur du jeu, avait annoncé la sortie prochaine d'une adaptation du système de jeu dans l'univers des films de la franchise Alien. Après un an d'attente c'est chose faire et j'ai pu mettre la main sur une boîte de ce jeu au dou nom de Legendary Encounters : Alien.

Même si je n'ai pas pu le voir à sa sortie en 1979 (je n'avais alors que 8 ans) je suis un très gros fan de Alien le 8eme passager et des films suivants (même si la qualité est assez variable et décline vers la fin) depuis le début. 
C'est donc avec beaucoup d'intérêt que j'avais accueilli la nouvelle de la sortie prochaine de ce jeu et ce d'autant plus qu'il devait utiliser la mécanique de Legendary que j'aimais beaucoup également. J'étais néanmoins un peu inquiet sur la façon dont l'univers et l'ambiance allaient pouvoir être retranscris avec ce jeu. En effet, si Legendary se prête plutôt bien au côté baston des super héros, le jeu ne fait pas vraiment peur...

Concrètement même si ce jeu porte le nom de Legendary et emprunte quelques mécaniques (points
de recrutement, points d'attaque, Deck de héros, etc...) il est suffisamment différent pour devenir un jeu à part.
L'iconographie du jeu reste la même et l'on joue toujours avec un Deck de base que l'on va améliorer en achetant des cartes représentant des personnages (16 différents avec 14 cartes chacun). Néanmoins, ici pas de Mastermind et de Scheme mais des decks spécifiques destiné à vous refaire vivre à chaque partie les événements d'un des quatre films de la série. 
Les ennemis (des Aliens essentiellement) évoluent face caché sur la piste et vous devez les scanner avant de pouvoir les détruire grâce à vos point d'attaque avant qu'ils ne rejoignent la zone de combat et ne commencent à vous infliger des blessures. 
Chaque joueur va avoir un avatar (gunner, scientist, scout, etc...) qui va lui donner des points de vie et de résistance spécifiques ainsi qu'une capacité spéciale représentée par une carte à intégrer au Deck de départ du joueur. 
Les blessures ne sont plus des cartes venant polluer le Deck quand on les gagne mais de véritables blessures venant se décompter des points de vie du joueur ou l'infecter.

Si Legendary de base est un jeu semi coopératif, il n'est ni vraiment coopératif (on n'aide que de façon très indirecte les autres joueurs) ni vraiment compétitif (le jeu ne proposant pas vraiment de moyen vicieux de pourrir les autres joueurs).
Legendary encounters est lui un jeu à plusieurs niveaux selon les règles que l'on choisi d'intégrer ou non. 
Tout d'abord c'est un vrai jeu coopératif très bien foutue où les joueurs vont être obligé de s'entre aider pour survivre et cela est permis grâce à des cartes pouvant être jouées pendant le tour de jeu des autres joueurs pour les aider. 
Le jeu peu basculer en cours de partie à un jeu en joueurs contre joueurs car il est possible de jouer avec des objectifs secrets et l'un des joueurs peu s'avérer être un "félon" désireux de tuer tout les autres joueurs pour servir les objectifs de la compagnie. 
De même si un joueur se fait infecter par un Face Hugger il mourra en quelques tours de jeu et reviendra sous les traits d'un Alien ayant pour objectif de massacrer tout les autres joueurs.

Après quelques parties je peux dire que ce jeu est vraiment excellent et retranscrit à merveille
l'ambiance des films surtout si l'on introduit toutes les règles (objectifs secrets et personnage Alien). 
La peur et la paranoïa sont bien présente autour de la table. 
Les parties sont rapide entre 1/2 heure et une heure et bien tendu. 
Ici je n'ai pas ressenti le phénomène Legendary où vous souffrez un peu au début du jeu pour écraser systématiquement le Mastermind. 
Devenir un Alien est assez jouissif rien que pour voir la peur dans les yeux des autres joueurs devant maintenant lutter contre le jeu et contre vous tout en sachant qu'il se cache peut être parmi eux un agent de la compagnie.
Le jeu est prévu pour être joué de 1 à 4 joueurs et demeure très intéressant dans toute les configurations même si en solo il n'y aura pas de joueur Alien ou de "félon".
Etant estampillé Legendary, le jeu Legendary Encounters est compatible avec les autres jeux de la gamme et les règles expliquent comment mixer le matériel des différentes versions. Mais autant si j'en vois l’intérêt dans le cas de Legendary et de Legendary Villains, je reste très sceptique sur cette compatibilité ici. Enfin si vous le voulez vous pouvez jouer avec Wolverine et Deadpool chassant des Aliens aidés par Doom Bots sur le Nostromo...
Si à la base le jeu ne propose "que" 4 scénarios (divisés en 3 objectifs chacun) correspondant aux 4 films, il est possible de mélanger les différents objectifs pour créer de nombreuses combinaisons assurant ainsi une bonne rejouabilité. 
Je n'ai pas d'inquiétude sur l'avenir du jeu et la sortie d'extension au vu du succès remporté aux USA.

Alors tout est pour autant parfait ? Je dirais presque.
En effet, j'aurais deux reproches à faire à ce jeu.
Primo on sent que Upper Deck a récupéré les droits de la licence et donc des créatures mais pas ceux des acteurs. De fait si la plupart des cartes de lieux et de créatures sont très bien faite, en revanche celles représentant les héros et donc les personnages des films sont assez "particulières" (moches...). Les illustrateurs donnent l'impression d'avoir du jongler entre la volonté de faire suffisamment ressemblant pour que l'on puisse à peu près reconnaître les personnages sans que l'on puisse réellement reconnaître les acteurs.
Deuxio, le jeu propose un jeu dans le jeu, à savoir qu'à l'ouverture de la boîte pour la première fois vous allez avoir droit à un joli puzzle de 600 cartes mélangées avec toutes des dos identiques, une notice un peu joueuse voir perverse et des textes de repérages minuscules. Comptez facilement une à deux heures pour trier le tout et le classer grâce aux intercalaires heureusement fournies. C'est d'autant plus stressant que d'après les forums de Tric Trac et de Boardgame Geek de nombreuses boites comportent des cartes manquantes et tant que tout n'est pas trié vous allez croisser les doigts pour ne pas être un des malheureux élus. Si ce problème de classement était déjà présent avec le Legendary de base, c'est ici encore plus gênant car il y a vraiment beaucoup de Deck différent avec des cartes très ressemblante qu'il ne faut pas mélanger. Des dos différents auraient bien simplifié la chose... On trouve sur BGG une liste bien faite des cartes qui vous aidera grandement à trier le tout.

Mis à part ces deux reproches ce jeu est vraiment un très gros coup de cœur.
Je me suis déjà programmer pour les jours à venir le visionnage de chacun des 4 films suivi d'une partie solo pour revivre l'histoire dans le jeu.


samedi 19 janvier 2013

Django Unchained


Un film de Quentin Tarentino est toujours un petit bijou qui se déguste avec grand plaisir. Il sait faire des films à nul autre pareil mélangeant avec brio les hommages à de grands classiques comme d'obscurs films introuvables et quasiment inconnu de tous sauf de lui. Il a le chic pour déterrer des bandes sonores composées de vieux titres oubliés qui deviendront dans quelques semaines des standards qui illustreront diverses émissions télé et publicités. Il arrive à transcender ses acteurs pour leur faire jouer des rôles originaux à contre pied de ce que l'on leur fait faire habituellement.
Avec Django Unchained peu ou pas de surprise. Tarentino reprend sa formule gagnante et l'applique avec brio. Après avoir fait ses armes avec les films de gangsters, rendu hommage aux films asiatiques avec Kill Bill et visité de façon très personnelle mais géniale la deuxième guerre mondiale, il s'attaque ici au western et plus particulièrement le western spaghetti ainsi qu'à la blackspotation (15 ans après Jackie Brown).
On suit dans ce film l'histoire d'un esclave, Django, qui va s'allier à un chasseur de prime allemand après que ce dernier l'ait affranchi. Ils vont essayer tout les deux de libérer la femme de Django toujours esclave dans une propriété tenue par l'inquiétant Monsieur Candie.
L'histoire n'est pas renversante mais elle est efficace même si l'intrigue est un peu prévisible. Comme à son habitude Tarentino nous livre un film terriblement bavard mais les dialogues y sont des armes de destruction massive et les répliques font mouche. Si les dialogues sont nombreux ils précédent toujours des scènes d'actions d'anthologies. On pourra certes reprocher à Tarentino le côté hyper sanglant qui transforme certaines scènes en grand guignol avec des gerbes de sang telle que l'on se demande combien de litres de sang peut contenir un corps humain.
Les acteurs sont excellent. Mais même si Jamie Foxx tient le rôle principal c'est surtout Leonardo de Caprio et Samuel Jackson qui s'éclatent réellement dans leur rôle de salaud.
Si vous détestez Tarentino ce n'est pas ce film qui va vous faire changer d'avis et à l'opposé si vous avez comme moi adoré tout ses films vous allez vous régaler.
Personnellement j'ai tout aimé ou presque dans ce film si ce n'est quelques scènes un peu trop exagérées et le flot de sang limite ridicule par moment.

samedi 12 janvier 2013

Red


Ayant vu avec un peu de retard le film Red j'ai eu envi et besoin de relire le comic éponyme dont est très très mais vraiment très librement adapté le film.
J'avais déjà lu le comic lors de sa sortie française chez Panini il y a deux ans. J'en gardais un bon souvenir d'une histoire courte mais surtout super sombre et violente.
Le scénario étant écrit par Warren Ellis on pouvait difficilement espérer un récit léger et enjoué.
L'histoire est très simple et très efficace. Paul Moses est un ancien tueur de la CIA, sûrement le meilleur. Au nom de la raison d'état il a assassiné aux quatre coins de la planète pendant 40 ans plus de personne que l'on pourrait imaginer. Par le biais de flashback on devine qu'il est même surement l'assassin de Kennedy. Après cette longue carrière il s'est retiré et avec la bénédiction de la CIA il vit sa retraite seul hanté par les souvenirs des actes qu'il a commis. Ses seuls rayons de soleil sont lettres de sa jeune nièce et ses conversations hebdomadaires avec son agent de liaison de la CIA. 
Ses états de services sont tellement confidentiels que seul trois personnes au sein de la CIA en ont connaissance. Un nouveau directeur prenant ses fonctions à la CIA on lui fait voir les dossiers secrets dont celui de Paul Moses. Le directeur, choqué par cette révélation et les risques de scandales si l'information venait à être connue, décide de faire tuer Moses par la CIA. A partir de là débute un récit sans concession d'une extrême violence. 
Comme on peu s'en douter le vieux tueur n'est pas fini. Non seulement il va tailler en pièce l'équipe de nettoyeur de la CIA mais il va traquer le directeur qui a prononcé sa sentence de mort jusque dans les locaux même de la CIA.
Le récit est court (trois épisodes) et les dialogues peu nombreux. Le dessinateur Cully Hammer retranscrit bien ce récit sombre et violent.
Au final ce n'est peut être pas le meilleur comic de Ellis, mais c'est très punchy et une bonne histoire sur les conséquences des actes.
Mais revenons au film... Comment dire... Je peux pas dire qu'il soit mauvais mais comment a t'on pu passer du comic à une comédie légère. Il y a un truc qui m'échappe. J'imagine la première réunion de travail entre les scénaristes et le producteur :
- Je viens de mettre la main sur les droits d'un comic pas mal du tout d'une étoile montante du monde du comic Warren Ellis.
- Ah ouais cela parle de quoi ?
- C'est l'histoire d'un ancien tueur de la CIA qui, alors qu'il coule une retraite paisible, va être injustement traqué par la CIA et qui va se retourner contre elle. C'est très sombre et très violent. Cela s'appelle Red en référence au code alerte rouge...
- Houla super concept mais je verrais bien quelques changements. D'abord les récits sombres c'est pas ce que le public veut. Je verrais bien une comédie voir même avec une romance. Ce serait bien d'introduire plein de vieux assassins qui se joindraient à ton gars. Faut que cela pète dans tous les sens avec plein de gros guns et des méga explosions. Pourquoi pas mettre une femme au foyer avec un lance roquette ? Et puis ton gars faut pas que l'on puisse penser qu'il est un bad guy. Il ne tue que des méchants. Surtout il faut un happy end.
- Euh mais c'est plus du tout la même histoire...
- Ouaih j'en ai rien à foutre c'est moi qui paye. Compris ?
- Oui Monsieur le producteur...
- Ah je préfère et j'oubliais ton histoire d'alerte rouge c'est de la merde. Le titre ce sera RED pour Retraité Extrêmement Dangereux. Comme cela cela claque bien. Une bonne comédie familiale. Heureusement que je suis là petit !
- Oui Monsieur...
J'imagine que cela a du se passer un peu comme cela. Il s'agissait surement de la même équipe qui nous avait donné la "superbe" adaptation de Wanted.
Si vous aimez les comics ne passez pas à côté du comic Red pour le film c'est à vous de voir...

lundi 17 décembre 2012

Le Hobbit


J'en ai profité d'être en vacance pour aller voir Le Hobbit.

Le moins que je puisse dire, c'est que ce film je l'attendais autant que je le redoutais.

Je l'attendais car après presque 9 ans, cela fait toujours du bien de remettre les pieds dans les Terres du Milieux. Le fait que Peter Jackson reprenne les rênes est un gage de qualité car après ce qu'il a fait avec la trilogie du Seigneur des anneaux on se doute qu'il ne peut pas se planter avec le Hobbit.

Je le redoutais pourtant car pour avoir lu il y a un bail le roman je doutais un peu que le ton plus enfantin puisse être raccord avec la trilogie initiale. J'étais également super sceptique sur l'intérêt d'en faire une trilogie de trois fois trois heures car pour moi l'histoire de base peut tout à fait être raconté en un seul film de trois heures. Il faut dire que l'on passe d'un roman de 1 500 pages à un récit de 300 pages.

Dans tout les cas de figure je ne pouvais pas passer à côté de ce film.
Au final, après trois heures, force est d'admettre que le pari est gagné et haut la main même.
Cela fait super plaisir de retrouver cet univers merveilleux. On a un peu l'impression de retrouver de vieux amis que l'on aurait pas vu depuis plusieurs années. Peter Jackson avait déjà réussi de faire une adaptation parfaite du Seigneur des anneaux en parvenant à convaincre aussi bien les passionnés de Tolkien que les néophytes. Avec le Hobbit il parvient sans peine à retrouver la magie de Tolkien. Esthétiquement c'est un pur bonheur pour les yeux. Les décors naturels de la Nouvelle Zélande et les décors artificiels sont de toutes beautés.
Pour ce qui est de l'histoire et de mon inquiétude quand à la durée Peter Jackson a également réussi son pari. L'histoire a pas mal été retravaillé. Certaines intrigues brèves dans le roman prennent ici de l'ampleur. Des évènements justes évoqués deviennent ici partie prenante de l'histoire. Des personnages et des flash-back sont introduis. De même le Hobbit étant adapté après le Seigneur des anneaux alors qu'ils ont été publié dans l'autre sens, Peter Jackson s'amuse à créer des passerelles entre les films grâce à des apparitions d'acteurs de la première trilogie.

Au final un très bon moment même si certaine fois la volonté de faire du grand spectacle peut conduire à des scènes un peu trop exagérées. On pourra également regretter un rythme très lent dans la première demie heure avant que l'histoire s'emballe sans jamais ralentir ensuite.
Pour ce qui est du choix d'une trilogie, il faut dire que cela marche bien. Le fait de développer des intrigues originales permet de nous conduire jusqu'à la moitié du roman à l'issue de ce premier film. D'après ce que j'ai pu lire le deuxième film devrait achever de raconter l'histoire du Hobbit et le troisième ferait une transition entre les deux trilogies.
Par contre la 3D est encore une fois inutile. Pour ce  qui est de la technologie des 48 images/secondes créée par James Cameron et pour la première fois utilisée ici je ne peux rien dire car seule quelques salles en France l'utilise mais pas celle où j'étais.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce film et je sais maintenant que j'irais voir les deux prochains sans l'ombre d'une hésitation.

jeudi 13 décembre 2012

B.A. de "Jack le chasseur de géants"

Décidément Hollywood veut nous faire rêver en cette fin d'année avec une débauche de bande annonce.
La dernière en date est celle de "Jack chasseur de géants" le prochain film de Brian Synger qui revisite la célèbre légende.


B.A. de Pacific Rim

Après le court trailer où l'on ne voyait rien voici la bande annonce de Pacific Rim !!!
Cela à l'air d'envoyer du lourd avec du combat de robot géant contre de vilains monstres extraterrestres.
Le capitaine Némo va devoir retrouver son manuel de "Construire son robot de combat géant pour les nuls" afin de faire quelques améliorations au Nautilus.

mercredi 12 décembre 2012

B.A. de "Man of Steel"

Décidément les bandes annonces pleuvent ces derniers jours. Voici celle de "Man of Steel".
Il s'agit du reboot de Superman par Scott Snyder (Watchmen et 300) et peut être si il marche bien le début de l'adaptation des comic DC en vue de la sortie d'un Justice League dans quelques années...

lundi 10 décembre 2012

B.A. de "After earth"

Après la bande annonce de Oblivion d'hier voilà aujourd'hui celle de After Earth le prochain Night Shyamalan avec Will Smith.

 

vendredi 7 décembre 2012

Une nouvelle bande annone pour "Les Croods"

Voilà la dernière bande annonce de "Les Croods" le prochain film d'animation de Dreamwork fait par l'équipe qui avait réalisé "Dragons".


jeudi 6 décembre 2012

B.A. Star Trek Into Darkness

Une première bande annonce du prochain film STar Trek version JJ Abram vient de sortir.

Encore un fois je pense qu'il vaut mieux la prendre pour un simple film vaguement inspirés de l'univers Star Trek qu'autre chose car pour le peu que l'on y voit cela  l'air d'être terriblement éloigné de l'esprit des séries...


jeudi 29 novembre 2012

Trailer de "Pacific Rim"

En attendant la bande annonce qui doit sortir dans 15 jours voilà un petit trailer de "Pacific Rim" le prochain film de Guillermo Del Toro.

Dans ce film qui s'annonce comme un hommage au dessins animées japonnais on devrait assister au combat de robots géants tentant de repousser une invasion de monstre eux aussi géants.

Dit comme cela ça peut faire peur mais avec Del Toro aux commandes c'est tout de suite plus sexy.


jeudi 15 novembre 2012

World War Z

Il n'y a pas beaucoup de roman traitant des zombies qui m'aient convaincu.

J'aime bien "Un horizon de cendres" de Jean-Pierre Andrevon et j'ai dévoré les deux livres de Max Brooks (fils du cinéaste Mel) "Guide de survie en territoire zombie" et "World War Z".

Ce dernier est composé de court chapitre rapportant chacun un témoignage différent du le récit de la survie de l'humanité confrontée à une invasion zombie des premiers aux derniers jours. Sans être révolutionnaire ce roman m'avait beaucoup plu par son originalité de traitement global de la crise. Ici on ne suit pas un petit groupe de survivant mais l'humanité toute entière.

L'annonce de la sortie prochaine d'un film adaptant le roman avec Brad Pitt m'avait pas mal laissé assez sceptique. Le format même de la narration ne peut pas à mon avis s'adapter dans un film de 2 heures et je pense que le format série TV aurait été plus adapté avec 3/4 histoires par épisodes.

La bande annonce ci-dessous ne fait que me conforter dans cette opinion.

C'est quoi ces zombies qui se déplacent comme des fourmis sous amphétamines... C'est certes visuellement original mais cela ne correspond en rien à la version des zombies du roman.

J'ai plus l'impression que l'on va y suivre Brad Pitt et sa petite famille qu'autre chose.

Wait and see... Mais cela sent un peu mauvais tout de même