jeudi 28 mai 2015

Peinture Zombicide : les zombies toxiques

Les marcheurs toxiques
Je poursuis la mise en peinture de mes boites de Zombicide avec les zombies toxiques qui ont fait leur apparition dans l’extension commune aux saisons 1 et 2 : Toxic City Mall.

Cette extension introduit de nouvelles tuiles lieux avec un centre commercial, de nouveaux survivants, les versions zombivors (c’est-à-dire morts mais pas trop) des héros de la saison 1, le mode Ultra rouge (gestion de l'expérience au delà de 50 zombies tués) et surtout une nouvelle horde de zombies : les zombies toxiques.

Gros tas toxique
Ces zombies sont déclinés comme les zombies de base en marcheurs, coureurs, gros tas et abomination. Ils présentent la particularité comme leur nom l’indique d’être toxique c’est-à-dire que l’on ne peut pas les combattre au corps à corps sous peine d’être blessé par leurs projections de sang et l’abomination peut contaminer à son contact des zombies normaux pour en faire des zombies toxiques.

Pour distinguer ces zombies des autres, ils sont fabriqués dans un plastique vert clair et les gravures sont plus cadavériques que celles d’origine tout en présentant également des excroissances et piques osseuses et des bubons. Comme pour le jeu de base les gravures sont excellentes mais, sans être peintes, les figurines restent désespérément plates et fades.
Coureurs toxiques
Dans la lignée du travail que j’ai fait sur les zombies de la saison 1, avec une mise en couleur basique mais efficace, je souhaitais pimper mes zombies toxiques de façon simple tout en soulignant leurs spécificités et toujours permettre une bonne lecture du plateau de jeu en cours de partie.




Pour cela j’ai choisi de conserver une teinte dominante verte rappelant le plastique dans lequel elles sont réalisées puis peindre les pointes osseuses et les bubons.

Voici ci-dessous le détail des différentes étapes :
L'abomination
  • Nettoyage des figurines a l'eau savonneuse.
  • Sous couchage à la bombe Army Painter Necrotic Flesh comme pour les zombies de base.
  • Application sur l'ensemble des figurines d'un glacis vert (Citadel - Waywatcher Green) destiné à renforcer par transparence la teinte dominante verte des zombies.
  • Peinture en AP - Boney Spikes des piques osseuses et en AP - Toxic Boils des bubons
  • Pour l'abomination peinture du slip en blanc et des chaussons lapin en rose.
  • Application d'un mélange de lavis 50% AP - Zombie Shader et 50% AP - Green Tone sur l'ensemble de la surface des figurines sauf les bubons afin faire apparaître le relief et renforcer également la teinte verdâtre
  • Application d'un lavis pourpre (AP - Purple Tone) sur les bubons
  • Peinture des yeux en AP - Light Denim histoire de leur donner une présence.
  • Éclaircissement des piques osseuses en blanc (AP - Brainmatter Beige)
  • Peinture des socles en noir mat.
  • Peinture du pourtour des socles en vert vif (Citadel - Moot Green) pour renforcer la lisibilité du plateau de jeu si on mélange les zombies toxiques aux autres types.
  • Protection de l'ensemble avec un vernis mat appliqué au pinceau
  • Application d'une peinture sang frais (Citadel - Blood for the Blood god) histoire de renforcer l'ambiance et servir de cache misère pour rattraper les erreurs.
  • Application d'une peinture pourriture (Citadel - Nurgle's rot) pour simuler les écoulements et suintement putride et purulent s'échappant des zombies toxique et surtout de l'abomination. Il s'agit d'une excellente peinture de la gamme Technical de Citadel qui offre un rendu bien dégueulasse mais qui doit impérativement être appliquée après vernissage (surtout si on le fait en mat) sous peine de perdre tout son rendu brillant et humide.

Au final je suis plutôt satisfait de cette mise en peinture monochrome minimaliste qui permet en un minimum de temps de travail et d'effort de donner une véritable identité à ces zombies toxiques. Bien que partant d'une couche de départ identique aux zombies normaux (Necrotic Flesh), les différentes couches ajoutées bien que transparentes permettent de très bien les distinguer de leur homologues classiques.
Comparatif du rendu normaux/toxiques

Prochaines étapes les berserkers de la saison 2 Prison Outbreak....

samedi 16 mai 2015

Peinture Zombicide : les zombies normaux et les Dogz

Pour commencer je me suis attaqué aux zombies normaux (c'est à dire à ceux de base que l'on trouve dans les boites de base des deux premières saisons) ainsi qu'aux Dogz (les chiens zombies de l'extension de la saison deux).

La horde
Ces zombies représentent la base de l'armée des morts vivants et viennent en plusieurs types (walker, runner, fatty et abomination) eux même proposé en plusieurs gravure. Tout ces modèles sont vendus dans un plastique teinté gris et offrent des détails pas mal du tout mais malheureusement plus ou moins invisible à cause de leur aspect lisse et plat.

Mon but était de relever ces détails et donner une présence à tout ces zombies sans pour autant passer une cinquantaine d'heures à les peindre. Pour cela j'ai choisi de les peindre uniformément puis de relever les détails des gravures par un ombrage et quelques techniques basiques.

J'utilise un matériel mixte combinant des références des gammes Citadel et Army Painter toutes deux facilement trouvable en boutique ou sur internet.

Les deux abominations
Concrètement pour toutes ces figurines ou presque j'ai suivi les étapes suivantes :
  1. nettoyage à l'eau savonneuse,
  2. sous couchage avec une bombe Necrotic Flesh d'Army Painter qui permet à la fois de donner une base à laquelle accrocher les peintures suivantes et surtout la couleur dominante des figurines à savoir la chair nécrosée.
  3. peinture des excroissances osseuses pour l'abomination à la peinture Skeleton Bone puis éclaircissement des pointes en blanc.
  4. ombrage complet de toutes les figurines au Zombie Shader d'Army Painter. Ce lavis donne une teinte sale au figurines et fait ressortir tout les reliefs des gravures
  5. peinture des yeux de chaque zombie en bleu clair de manière à leur donner vie tout en faisant ressortir l'aspect mort. Cette simple micro goûte de peinture suffi à leur donner une présence.
  6. les bases sont peinte en noir mat sans effet de soclage particulier.
  7. application d'une couche de vernis mat au pinceau (je n'aime pas trop les bombe de vernis).
  8. Peinture du sang. Enfin pour rompre avec l'aspect monochrome de l'ensemble je me lâche avec l'excellente peinture sang de Citadel : Blood for The Blood God. Cette dernière étape à pour but de tacher les figurines de zombies en montrant qu'ils ont dévoré des cadavres et ce sont maculés de sang. Cette étape a aussi un aspect pratique car le sang permet deux autres choses : rompre avec la monotonie des gravures des figurines et surtout masquer les éventuelles erreurs de peinture (bavures et autres joyeusetés). Surtout il faut vernir les figurines avant application de cette peinture car elle est brillante de base pour évoquer le sang frais et le vernis mat va si il est posé après coup la matifier et la transformer en vulgaire rouge.
Fatty avec ses suivants
J'ai appliqué le même traitement aux Dogz car les figurines étant à la base grises comme les zombies normaux cela me semblé logique. Au final, seul l'abomination reçoit un traitement légèrement amélioré histoire de lui donner plus de présence et renforcer ainsi son côté inquiétant sur le plateau quand elle entre en jeu.

Comparé au travail d'autres peintres ce résultat monochrome est certes moins jolie mais il a le double avantage d'être bien plus esthétique que la figurine grise tristounette d'origine et surtout permet une très bonne lisibilité sur le plateau de jeu. J'ai déjà joué avec un exemplaire du jeu totalement peint. Il était certes splendide mais il était très difficile de distinguer les survivants des zombies.

Dogz
Même si cela n'engage que moi, je suis très satisfait du résultat final qui donne une vrai présence aux zombies pour peu d'heures de travail.

PS : encore une fois mes talents de photographe restituent très mal le résultat final.

Peinture de Zombicide : introduction

Dans la lignée de mes précédents articles sur ma découverte d'un nouveau loisir, à savoir la peinture sur figurines, je m'essaie à la peinture des figurines de la gamme Zombicide.

Pour rappel Zombicide est un jeu de plateau avec figurines mettant les joueurs dans la peau de survivants d'une invasion zombies. J'avais déjà fait un article sur ce jeu que j'aime beaucoup et qui rencontre un bon succès en magasin.

Un peu à la façon des saisons des séries télés, le jeu propose tout les ans une grosse boite contenant tout ce qu'il faut pour jouer (nouveaux cadres de jeu, nouveaux survivants et nouveaux types de zombies) et une multitude d'extensions diverses et variées.

Pour l'instant je possède le jeu de base sorti il y a bientôt 3 ans, la boite de la saison 2 : Prison Outbreak, l'extension Toxic City Mall, et les deux petites boites Dogs Companions et Dogz (proposant pour l'une des chiens alliés ou des chiens version zombies). Tout cela représente plus de 200 figurines...

Partant du principe qu'il me faut compter bien 1/2 heures par figurines à peindre pour faire un travail honnête (enfin pour moi car je suis sûr que moitié moins de temps suffisent à un peintre aguerri) je vous laisse faire le calcul pour le temps nécessaire pour tout peindre....

Étant d'un naturel pragmatique (fainéant diront certains) je ne me vois pas consacrer tout ce temps et ces efforts pour ce jeu. Donc si je prévois bien de peindre correctement les figurines des survivants et de leurs chiens je vais prendre un raccourci pour les zombies. En ce sens je vais faire comme au cinéma où les costumes des premiers rôles sont hyper détaillés là où ceux des figurants sont plus sommaire.

De fait je vais faire au plus simple en adoptant pour les zombies une technique de peinture monochrome pour peindre à la chaîne des dizaines de figurines. Concrètement je vais adopter une couleur dominante pour chacun des types de zombies en ma possession (normal, toxique et berserk) puis je vais appliquer quelques techniques basiques pour relever le tout et ainsi leur donner une âme.

Dans les prochains articles et au fur et à mesure de mon travail je vais essayer de montrer le fruit de mon travail.

lundi 13 avril 2015

Mes premiers essais de peinture ou comment barbouiller les figurines de Talisman

Tout le petit monde
A lire en premier : si je suis un peintre du dimanche je ne sais pas dire de quel jours je suis le photographe. Les photos qui illustrent cet article dénaturent complètement mon travail qui sans être génial est un petit peu honnête (mauvaise lumière, détails écrasés, couleurs merdiques, etc...). Vous êtes prévenus. Âmes sensibles fermez les yeux... ;-)

Après presque deux mois d'arrêt faute de temps libre je me suis remis à peindre mon premier essai de mise en peinture d'un de mes jeux. à savoir la quatrième édition de Talisman. Comme je le disais précédemment, même si j'avais fait un peu de peinture il y a un vingtaine d'années, je préfère dire que je suis à nouveau un total débutant.

Les figurines au naturel
Avec ce premier essai le but n'était pas d'avoir un résultat parfait mais plutôt de me faire la main avec un de mes jeux auquel je joue peu (donc pas de regret en cas de catastrophe) en utilisant des techniques très basiques.
J'ai tout à fait conscience que le résultat pour certaines des figurines laisse sérieusement à désirer. Dans tout les cas je me réserve la possibilité de décaper le tout dans du Glanzer dans quelques temps quand je maîtriserais mieux la chose et à tout recommencer.

Petite sélection
Mes objectifs premiers étaient de me familiariser avec les pinceaux et les peintures, apprendre à bien diluer mes peintures et à les appliquer, et découvrir des techniques ultra basiques.

Pour peindre je me suis volontairement cantonné au minimum syndical à savoir : une sous couche blanche à la bombe, des aplats simples, pour quelques figurines (les crapauds) un brossage à sec, un ombrage posé avec un shade couleur sépia, un soclage basique à la peinture noire, un vernissage avec deux couches de vernis mat appliquées au pinceau, et enfin un vernis brillant sélectif sur quelques parties de certaines des figurines (yeux des crapauds, gemmes, etc...).

Les crapauds
Le tout, pour ces 23 figurines, m'aura pris environs 10 heures de travail. Je sais que c'est beaucoup pour un résultat assez médiocre mais il faut bien débuter.

Alors quel est mon bilan ? Tout d'abord, comme le laisse supposer le début de mon article, je suis modérément satisfait de mon travail. Certaines figurines sont à mon goût relativement réussies compte tenue de mon niveau et d'autres carrément ratées (aplats mal posés, peintures mal diluées, débordements intempestifs,...).
Le troll
Il faut dire aussi que les figurines de Talisman ne sont pas un modèle de qualité de gravure et qu'elles sont très inégales entre elles. Ce sont avant tout des pions améliorés et l'on est très loin du standard de qualité de beaucoup de jeux récents.
Mis à part la courbe d'apprentissage évidente qui fait que ma technique c'est améliorée au fur et à mesure des figurines peintes (et surtout grâce à l'achat de vrais pinceaux de qualité et non des merdes que j'avais pour les premières) j'ai fait une erreur d'appréciation évidente dans l'usage du shade.
En effet, ne maîtrisant pas encore ces produits, j'ai utilisé un shade sépia (soft tone d'Army Painter) par peur d'utiliser un shade plus sombre qui je le pensais aurait trop assombrit les figurines. Mal m'en a pris car le résultat et assez bof bof. Avec ce soft tone mes figurines sont assez "sales" et donnent trop l'impression d'être passées dans la boue à mon goût. Je pense que j'aurais plutôt du utiliser un Dark Tone voir un Black Tone. Le résultat aurait pu être atténué par des éclaircissements mais je ne souhaitais pas être trop gourmand pour un premier essai en utilisant trop de nouvelles techniques.

La goule
Néanmoins, malgré toutes ces imperfections je suis plutôt content de moi pour un premier essai. Le but recherché n'était pas de faire de la figurine de concours mais de donner un peu de couleur et de relief à des figurines intégralement grises et pas très jolies à la base. Pour un usage dit "tabletop" (c'est à dire des figurines peintes dans le but d'être utilisées pour jouer et observable a plus de 40 cm de distance) je trouve que cela le fait carrément et donne une nouvelle identité à mon vielle exemplaire de Talisman.

J'ai conscience que le résultat est assez moyen mais est tout de même encourageant pour le grand débutant que je suis. De fait, pour moi l'essai est transformé et j'ai la furieuse envie de poursuivre en peignant l'ensemble de mes jeux. Il faut dire que j'ai de quoi faire et que je ne sais pas trop par quoi commencer (Zombicide, Mice & Mystic, A touch of evil, Gears of War, etc...).

Donc en conclusion c'est un nouveau loisir approuvé et appelé à se développer dans mon champ de compétence. De plus et cela ne gâche rien je trouve cette activité ultra zen (un peu comme les cahiers de coloriage pour adulte pour ceux qui connaissent). Avec un bon podcast ou une bonne playlist je peux sans problème peindre des heures durant.

mardi 7 avril 2015

Outcast volume 1: Possession

Même si cela me fait mal de l'écrire, le genre "comic" est un genre qui est en totale perte de vitesse depuis plus de 15 ans. Les ventes s'effondrent et l'on est très très loin du million d'exemplaires auxquels pouvaient être tirés les titres phares des années 60/70. 
Maintenant,  un titre qui se vend à 50 000 exemplaires est une réussite et seuls quelques rares titres dépassent le seuil des 100 000 exemplaires. Il faut dire que les deux majors que sont DC et Marvel ont plombées le marché avec leurs séries de super héros qui tournent en rond depuis des dizaines d'années.

Pour trouver de l'originalité, il faut lorgner vers les éditeurs mineurs qui savent trouver les talents qui par leur originalité et leur créativité sauvent la mise du genre. 
Parmi ces créateurs de génie il y en a un qui transforme tout ce qu'il touche ou presque en or : Robert Kirkman.

Certes tout ces titres ne sont pas des succès, mais tout de même ce monsieur peut se targuer d'être à l'origine (et toujours à la tête d'ailleurs) des meilleures séries comics du moment. On peut lui reprocher de ne pas être original en repompant des thèmes éculés mais à chaque fois il sait en revoir les codes pour transcender le genre. 
Donnez lui une histoire d'invasion zombie et il va vous écrire Walking Dead et dépeindre les tréfonds de l'âme humaine. 
Demandez lui d'écrire une histoire de super héros et il vous sort Invincible mariant avec brio et fraîcheur les codes du genre avec ce mix généralissime de Superman et Spider-Man qui vous fera tantôt rire, pleurer, vibrer,...

Après ces quelques lignes vous aurez compris que j'aime BEAUCOUP l'œuvre de Robert Kirkman et que j'attends toujours avec impatience tout ce qu'il peut écrire. C'est donc avec impatience que je guettais la sortie de son dernier bébé en date : Outcast.

Delcourt nous propose de découvrir cette nouvelle série dans un TPB regroupant les 6 premiers numéros de la série. Ici pas de retard par rapport aux USA car ce TPB nous parviens juste quelques semaines après sa publication là-bas. Il faut dire que Delcourt ne se mouille pas trop car cette série est un franc succès aux USA tant critique que commercial. Beaucoup la décrivent comme le nouveau Walking Dead.

S'agissant d'une toute nouvelle série il est difficile d'en parler sans risquer de déflorer le sujet et ainsi gâcher le plaisir de la découverte au nouveau lecteur. Je resterais donc relativement floue sur l'histoire. Tout au plus je peux dire que le thème abordé est le fantastique à tendance horrifique. 
Nous allons y suivre les pas de Kyle Barnes qui revient dans sa petite ville natale paumée de Virgine Occidentale. Enfant il a été victime et témoin d'événements horribles et traumatisants qu'il a enfouis sans vraiment les comprendre. Sans vouloir griller le suspens je peux vous dire que son passé va le rattraper...

Encore une fois Kirkman nous livre ici un petit bijou : les personnages sont attachants, l'ambiance tendue comme il faut, l'histoire se dévore, etc... Bref, on repose ce volume après l'avoir lu d'une traite en implorant d'avoir la suite pour en savoir plus sur le puzzle qui a tout juste commenbé à se dévoiler.

Le dessin n'est pas en reste et le style de Paul Azeceta se mari à merveille avec le récit. Le trait du dessinateur est épuré et torturé comme il faut. Je ne connaissais pas cet artiste qui apparemment a déjà travaillé chez Marvel entre autre.
Bonne ou mauvaise chose (l'avenir nous le dira) la série comic est déjà en cours d'adaptation au format série télé.

Si après la lecture de ces quelques lignes vous n'avez pas compris que j'ai adoré et dévoré cet album c'est que j'ai du rater quelque chose.