mercredi 30 janvier 2013

Walking Dead #17 : Terrifiant

Terrifiant... Voilà un titre bien trouvé. Je referme le 17ème volume de ce qui est sans conteste ma série préférée... Encore une fois Kirman nous a pondu là une sacrée histoire. Comme souvent avec Walking Dead, le volume se lit et se dévore d'une traite. On ne peut s'empêcher de tourner les pages les unes après les autres, angoissé à l'idée de ce qui va peut être arriver aux héros. Et encore une fois je referme ce nouveau volume avec une boule au ventre, bouleversé par le récit.
Ce volume regroupe les six numéros de l'arc "Something to fear" ou "terrifiant" en vf qui nous conduisent à passer le cap symbolique des 100 numéros. Kirman profite de cet arc pour ramener ses personnages sur terre après qu'ils aient un peu trop pris confiance en eux. En 100 numéros, nous avons suivi leur périple des premiers jours de la crise à la construction d'une communauté durable ou presque. Il ne reste plus grand monde des premiers numéros de la série et ceux qui demeurent ont payer un lourd tribu.
Dans les précédents volumes on a vu le groupe de Rick s'installer puis prendre le pouvoir au sein de la communauté d'Alexandria en banlieue de Washington. Nous avons assisté à la lente mais irrémédiable dérive de leurs méthodes où la fin justifie les moyens. A l'issu du volume 16, ils rencontrent une autre communauté "la colline" qui bien que riche et prospère vit sous le joug d'un groupe de bandit. Rick un peu trop confiant leur a proposé de les débarrasser de cette menace contre des vivres.
Ce nouveau volume va nous raconter la rencontre des héros avec ce groupe de brigand. Les certitudes et la confiance, peut être un peu trop vite acquises, vont être fortement ébranlées avec l'arrivée d'un nouveau personnage qui par sa sauvagerie et sa folie n'a pas grand chose à envier au Gouverneur. Je ne rentrerais pas dans les détails pour ne pas spoiler l'histoire à ceux qui, mettant la charrue avant les bœufs, lisent cette chronique avant le comic (honte à vous) mais attendez vous à des larmes et de la souffrance : le groupe va être encore profondément ébranlé...
Le volume nous réserve en effet une scène choc comme Kirman aime nous en réserver tout les deux ou trois tomes. Ce genre de scène qui vous glace le sang par sa violence et faute de l'avoir vu venir. Les habitués de longues dates tremblent encore au souvenir de la mort de Shane, de la main de Rick, des télés du Gouverneur, de ses séancse privées avec Michonne,  puis de la vengeance de cette dernière, du départ de Lori, de la balle perdue de Carl, etc... Des moments clés et inoubliables.
La couverture de ce tome se charge d'ailleurs de nous rappeler le chemin parcouru et tout ceux tombés en cours de route. Elle présente en effet Rick debout sur les cadavres putréfiés de tout ses anciens camarades morts au fils des 100 épisodes.
Walking Dead est pour moi un véritable bijou qui se bonifie avec les numéros. On aurait pu redouter une usure avec autant de numéro écoulés mais il n'en est rien. Même si certains tomes sont moins riche que d'autre, Kirman construit son histoire lentement mais sûrement en faisant évoluer ses personnages (tout au moins ceux qui survivent). Carl, le fils de Rick, en est l'exemple parfait. Il est passé de l'enfant des premiers numéros à un jeune homme inquiétant meurtri aussi bien dans sa chaire que dans son âme à l'équilibre mental précaire.
Les morts vivants ne sont plus qu'une menace annexe largement dépassée par celle des vivants.
En refermant ce 17ème tome j'ai deux envies : le relire et lire le 18ème qu'il faudra attendre jusqu'à l'automne prochain.


1 commentaire:

  1. Whaaa..j'avais pas remarqué tout ca sur la couverture je te remercie car on comprend mieux le titre apres ca!

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