vendredi 13 novembre 2015

Boba Fett de Bandai


Décidément je manque un peu d'originalité ces derniers temps et je pond un nouvel article sur la gamme des actions figures en model kit de Bandai dans l'univers Star Wars. 
Cette fois c'est le plus bad-ass des chasseurs de prime : Monsieur Boba Fett.

Ce personnage emblématique de la licence est un peu particulier. 
En effet, dans la trilogie initiale il ne fait pas grand chose et son plus haut fait d'arme est de "mourir" comme une merde, accidentellement touché par un Han Solo à moitié aveugle, au début du Retour du Jedi. Si l'on s'en tient aux films c'est plus un personnage très secondaire qu'autre chose. 
Néanmoins, l'univers étendu (séries d'animation, romans, comics et jeux vidéos) en a fait l'un si ce n'est LE plus grand chasseur de prime de la galaxie.


De fait, c'est un de mes personnages préférés de la saga et donc un achat obligé quand j'ai vu qu'il existait dans la gamme Star Wars de Bandai.

Après avoir assemblé deux autres figurines (Stormtrooper et Scout Trooper) ici pas de difficultés majeures pour monter Boba Fett. 
La structure et les articulations de la figurine sont les mêmes que celles des autres modèles. Mis à part quelques mains alternatives (poings ouverts ou fermés) ici pas vraiment d'option de montage. La figurine vient avec un pistolet laser et un blaster lourd. Comme dans les films le personnage a un jet pack dorsal amovible.
La figurine est très agréable à monter et peut/doit être agrémentée par une planche d'autocollants.


Néanmoins, pour un rendu moins propre et moins plastique (car Boba Fett est un vrai bad-ass qui en a rien à foutre d'entretenir et repeindre son armure) il faut prendre ses pinceaux et ses peintures pour user le tout et lui donner un rendu plus proche des films.
Les plaques d'armures doivent être rayées et témoigner des impacts de blaster subit. Pour cela il faut appliquer de façon sélective des points de peintures argentées pour matérialiser ces abrasions, impacts et autres rayures.
La cape et la tunique sous l'armure sont trop nettes et ont un aspect plastique trop prononcé. Cela peut facilement ce régler avec l'application d'un lavis marron.
Enfin les armes et les accessoires (pistolet, blaster lourd, jet pack, lames, missile, lance flamme, etc...) viennent dans des plastiques neutres pas super réalistes. Là encore l'application de diverses peintures métalliques ou couleur bois et lavis permettent de donner facilement un aspect plus réaliste à l'ensemble.

Au final, après 3 à 4 heures de travail on se retrouve avec une superbe figurine très dynamique dans ses poses et moins "propres" que les troopers impériaux.


J'adore vraiment cette figurine qui rejoint ses petits frères sur mes étagères.

Il me reste plus qu'à me commander les autres modèles de la gamme : Sandtrooper, 6PO, R2D2, et surtout Darth Vader....

dimanche 25 octobre 2015

Scout Trooper & Speeder Bike de Bandai


Comme annoncé dans mon précédent article sur la figurine à monter de Stormtrooper de chez Bandai, je me suis commandé plusieurs autres modèles au vue de la qualité du kit et du plaisir rencontré en le montant.

Le deuxième modèle que je me suis pris est donc le kit Scout Trooper & Speeder Bike. Pour un prix à peine supérieur à celui de Stromtrooper (25€ contre 20€) on trouve ici un double modèle avec une figurine d'éclaireur impérial et sa moto volante.


Pour ceux qui ne connaissent peu ou pas la saga Star Wars, il s'agit d'un des personnages qui fait son apparition dans Le retour du Jedi lors des scènes forestières sur la lune d'Endor. C'est un soldat spécialisé dans les missions de reconnaissance, équipé d'une armure légère et d'un simple petit pistolet blaster. Il se déplace avec une moto volante (Speeder Bike en VO) qui c'est illustrée dans une scène de course poursuite d'anthologie entre les arbres.

On retrouve ici tout ce qui fait la qualité de cette gamme de modèle avec plusieurs grappes de pièces (plus de 200 pour ce kit) de différentes couleurs et différentes matières. Cette diversité permet comme pour le précédent modèle d'avoir au final un résultat ne nécessitant pas de mise en peinture et surtout des articulations souples autorisant des poses très dynamiques.
Tout au plus je me suis amusé à appliquer un léger lavis ton sépia sur certaines parties de l'armure du Scout Trooper histoire de lui donner un aspect moins lisse et plus sale digne d'un éclaireur évoluant dans la boue et les sous bois.
J'adore vraiment la figurine qui est très réussie et se monte relativement facilement quasiment à l'identique de celle du Stormtrooper (ATTENTION : la notice est ici aussi que en japonnais...). Elle est complètement articulée et peu adopter toutes les positions souhaitées ou presque. A noter, contrairement au Stormtrooper, il n'y a ici qu'une seule arme proposée à savoir un blaster léger pouvant être équipé à la main ou dans un holster de cheville.


Je suis très légèrement déçu (mais vraiment légèrement) par le Speeder Bike. Il est agréable à monter mais le résultat final fait trop plastique et est trop léger à mon goût.
Néanmoins, le résultat est pas mal du tout. Le Scoot Trooper peut être mis en scène debout à côté de sa moto ou aux commandes de cette dernière.


Ayant acheté dernièrement un First Order Stormtrooper de la gamme Black Series de chez Hasbro (également à l'échelle 1/12) je peux comparer la qualité des différentes gammes.
Le modèle de chez Hasbro qui est vendu déjà assemblé fait peine à voir : les plastiques sont fait de vulgaire caoutchouc, les articulations sont rares et extrêmement rigides, la peinture très médiocre, etc...
De fait la figurine est ultra statique (digne des figurines des années 70), absolument pas dynamique dans ses poses et tient à peine debout toute seule...
Au final si vous aimez les belles figurines et que deux/trois heures de montage avec une notice en japonnais (mais très visuelle) ne vous font pas peur tournez vous vraiment vers la gamme de Bandai.
J'attends d'ailleurs avec impatience la version Bandai du First Order Stormtrooper qui doit sortir le mois prochain et qui remplacera sans peine le modèle d'Hasbro.

Prochain modèle à monter de chez Bandai : Boba Fett !!!

dimanche 11 octobre 2015

Stormtrooper de Bandai


Je reprend mon blog après quelques mois d'absences avec une nouveauté pour moi : le montage d'une figurine en kit.

En bon geek qui se respecte, j'aime bien les objets de déco inspirés des films, comics ou romans que j'affectionne. Mais entre les objets au rabais pas très sexy et les figurines de collection à plusieurs centaines d'euros pièces il n'est pas toujours facile de trouver son bonheur.

Au hasard d'un surf sur le net, je suis tombé sur une vidéo présentant une gamme de figurines et de maquettes tirées de l'univers de la trilogie originale de Star Wars fabriquées par Bandai exclusivement pour le marché japonais.

Les différents articles de la gamme sont splendide et proposent des personnages emblématiques (Darth Vader, Stormtrooper, Scout Trooper, 6PO, R2D2, Boba Fett, etc...) ainsi que des vaisseaux (X-Wing, Tie Fighter advanced, Slave 1, etc...). 
Les différents modèles font tous une vingtaine de centimètre et sont dotés d'un niveau de détail assez impressionnant.


Les modèles arrivent en grappes de différentes couleurs permettant pour les plus fainéant d'avoir une mise en couleur basique et un résultat final réaliste sans avoir à peindre. Tout au plus il faut y rajouter quelques décalcomanies ou autocollants pour finir le modèle.

Théoriquement, n'ayant la licence Star Wars que pour le marché nippon, il n'est pas possible de trouver ces modèles en France. Néanmoins, on peut se les procurer par le biais d'Amazon qui vous permet de les commander directement depuis le Japon pour une vingtaine d'euros pièce. Tout au plus il faut s'armer de patience en raison des trois/quatre semaines de transport du colis jusqu'à chez nous.


Question difficulté d'assemblage on est ici dans une difficulté moyenne. Concrètement si monter une étagère Ikea vous donne des sueurs froides passez votre chemin. De même, s'agissant de maquettes japonaises, il faut bien prendre en compte que la notice de montage est en japonais uniquement...
Heureusement 80% des instructions sont visuelles et un minimum d'esprit logique permet de combler les manques. De plus on trouve sur YouTube des vidéos expliquant comment les monter. Bandai a bien fait les choses et même si chaque modèle se compose de presque cent pièces, chacune sont clairement identifiées et ne peuvent se monter que d'une seule et unique façon.
De même, pour les réfractaires à la glu, ici tout se clip et s’emboîte donc pas d'erreur irréversible ou de doigts collés. Tout au plus il vous faudra une petite pince coupante pour retirer les pièces de leurs grappes et un scalpel ou un cutter pour nettoyer les pièces. 
Ensuite comptez en moyenne deux heures d'assemblage pour monter le modèle de A à Z.

Pour commencer j'ai choisi un Stormtrooper. Le modèle est basique, bien que très réussi, et pas trop complexe à assembler pour débuter. De plus les Stormtroopers étant seulement bicolore (noir et blanc) mis à part quelques autocollants ici pas besoin de mise en peinture pour finaliser le modèle.
La figurine est complètement articulée et peu quasiment adopter toutes les positions désirées. Selon le choix, elle peut être montée avec plusieurs armes différentes.

Au final, malgré le barrage de la langue et quelques hésitations, le montage de cette figurine est très agréable. Tout s'assemble logiquement et le résultat final pas mal du tout avec une figurine réaliste pouvant adopter des poses dynamiques.

Très content de mon achat j'ai encore un Scout Trooper avec sa moto à monter et je me suis commandé Boba Fett.



















lundi 24 août 2015

L'Antre du Capitaine Némo 2, le retour de la vengeance...


Bon ceux qui viennent de temps en temps sur mon blog se sont peut être inquiété de l'absence de toute publication ces deux derniers mois. 

Pas d’inquiétudes, je suis de retour !!!

Ces derniers mois je me suis retrouvé échoué sur une île déserte avec mon Nautilus tombé en panne d'énergie (le Nautilus et moi également...). 

Le temps de recharger les batteries j'en ai profiter, grâce à la bibliothèque et la ludothèque fournies du Nautilus pour lire plein de bonnes (et moins bonnes) choses et m'essayer à de nouveaux loisirs.

Avec la chaleur ambiante j'ai du renoncer (momentanément) à la peinture qui séchait plus vite que je ne pouvais l'appliquer.

Très bientôt je vais reprendre ma plume pour publier une nouvelle série d'articles sur de nouvelles lectures estivales, des découvertes ludiques et surtout sur une de mes dernières passions en date : les jeux en Print and Play gratuit.

Donc je vous donne rendez vous dans les prochaines semaines pour de nouveaux articles.

lundi 22 juin 2015

Peinture Zombicide : Les berserk

Suite et fin (en tout cas pour l’instant) de ma mise en couleur des zombies des boites des saisons 1 et 2 de Zombicide. Cette fois ci je m’attaque aux zombies beserkers de la saison 2.

L’année dernière est sortie la saison 2 de Zombicide : Prison Outbreak. Il s’agissait d’une boite stand alone, c’est-à-dire qu’elle peut s’utiliser seule ou en complément de la saison 1. En plus d’un set complet de zombies de base on y trouvait une nouvelle catégorie de zombie les berserkers.

Ces deniers sont déclinés encore une fois en marcheurs, coureurs, gros tas et abomination mais à la manière des zombies toxiques vus précédemment ils ont développé une capacité spéciale. De fait leur corps est recouvert d’une carapace qui les rends invulnérable aux armes à distance et doivent donc être combattu au corps à corps.
Ils sont particulièrement intéressant à jouer mélangés aux autres zombies (normaux, toxiques ou chiens) même si le jeu devient un peu complexe à gérer avec les histoires de priorité de touche.

Comme pour les zombies toxiques je souhaitais rester dans ma démarche de peinture monochrome minimaliste de manière à leur donner une identité propre permettant d’immédiatement les repérer au milieu d’une horde de zombies différents.
Ces miniatures de zombies ont à la base plusieurs spécificités : la première est qu’ils sont moulés dans un plastique orange foncé et la deuxième qu’ils ont des plaques osseuses sur tout ou partie du corps et des crocs hypertrophiés façon défenses de sanglier.
Pour les mettre en couleur j’ai donc choisi de rappeler cette couleur orangée/brunâtre dans le choix de la couleur dominante et des plaques osseuses.

J’ai travaillé en suivant le programme suivant :
  • Nettoyage à l’eau savonneuse,
  • Sous couchage à la bombe Army painter Necrotic Flesh que j’ai utilisé pour tous mes zombies,
  • Application sur toutes les figurines d’un glacis (C – Boodletter) qui vient teinter la sous couche vert pourri avec une teinte orangé de façon à leur donner à tous une teinte reconnaissable,
  • Peinture des plaques osseuses en marron foncé (AP – Dirt spatter)
  • Peinture des crocs et des piques/griffes de l’abomination en beige (AP – Boney Spikes)
  • Application d’un lavis sur toutes les figurines (AP – Zombies Shader)
  • Eclaircissement des crocs et piques/griffes en blanc (AP – Brainmatter beige)
  • Peinture en noir mat des socles
  • Peinture en orange vif du tour des socles (AP – Prison jumpsuit) pour à nouveau faciliter l’identification des Berserks.
  • Peintures des yeux en jaune (AP – Babe blond)
  • Vernissage en mat au pinceau de tout ce petit monde
  • Application sélective de la peinture sang (C – Blood for the Blood God) pour les rendre plus menaçant et cacher les erreurs éventuelles.

Encore une fois, je suis plutôt satisfait du résultat qui est assez efficace pour simplement 3 heures de travail (hors temps de séchages). Les détails ressortent bien et les berserkers ont de la gueule sur le plateau de jeu.
Autre point de satisfaction, qui m’inquiétait au tout début de ce chantier, c’est que l’on peut toujours une fois peint bien reconnaître les différents types de zombies même quand ils sont mélangés au sein d’une horde hétéroclite.

Sous réserve que je ne m’achète pas la saison 3 (avec ses zombies skinners/décharnés), l’extension Angy Neighbours (avec les zombies seeker/pisteurs) ou les 2 boites VIP (avec des zombies de bases originaux) je devrais en avoir fini avec mes zombies.
Il ne me reste « plus » qu’à peindre les survivants (avec leur version zombivors). Mais là, histoire de trancher je souhaite pour le coup faire une peinture normale et réaliste afin de permettre de reconnaitre immédiatement les survivants au milieu des zombis. Pour le coup le temps de travail va exploser passant de 5/10 minutes par figurine de zombie à une demi-heure minimum.
Les beaux jours arrivant je risque de mettre un peu ce chantier en stand-by pour cet été…

En bonus quelques photos de famille pour voir les différences entre les différents types une fois mis en couleur à ma sauce :

Les marcheurs
Les coureurs
Les gros tas
Les abominations
  

jeudi 28 mai 2015

Peinture Zombicide : les zombies toxiques

Les marcheurs toxiques
Je poursuis la mise en peinture de mes boites de Zombicide avec les zombies toxiques qui ont fait leur apparition dans l’extension commune aux saisons 1 et 2 : Toxic City Mall.

Cette extension introduit de nouvelles tuiles lieux avec un centre commercial, de nouveaux survivants, les versions zombivors (c’est-à-dire morts mais pas trop) des héros de la saison 1, le mode Ultra rouge (gestion de l'expérience au delà de 50 zombies tués) et surtout une nouvelle horde de zombies : les zombies toxiques.

Gros tas toxique
Ces zombies sont déclinés comme les zombies de base en marcheurs, coureurs, gros tas et abomination. Ils présentent la particularité comme leur nom l’indique d’être toxique c’est-à-dire que l’on ne peut pas les combattre au corps à corps sous peine d’être blessé par leurs projections de sang et l’abomination peut contaminer à son contact des zombies normaux pour en faire des zombies toxiques.

Pour distinguer ces zombies des autres, ils sont fabriqués dans un plastique vert clair et les gravures sont plus cadavériques que celles d’origine tout en présentant également des excroissances et piques osseuses et des bubons. Comme pour le jeu de base les gravures sont excellentes mais, sans être peintes, les figurines restent désespérément plates et fades.
Coureurs toxiques
Dans la lignée du travail que j’ai fait sur les zombies de la saison 1, avec une mise en couleur basique mais efficace, je souhaitais pimper mes zombies toxiques de façon simple tout en soulignant leurs spécificités et toujours permettre une bonne lecture du plateau de jeu en cours de partie.




Pour cela j’ai choisi de conserver une teinte dominante verte rappelant le plastique dans lequel elles sont réalisées puis peindre les pointes osseuses et les bubons.

Voici ci-dessous le détail des différentes étapes :
L'abomination
  • Nettoyage des figurines a l'eau savonneuse.
  • Sous couchage à la bombe Army Painter Necrotic Flesh comme pour les zombies de base.
  • Application sur l'ensemble des figurines d'un glacis vert (Citadel - Waywatcher Green) destiné à renforcer par transparence la teinte dominante verte des zombies.
  • Peinture en AP - Boney Spikes des piques osseuses et en AP - Toxic Boils des bubons
  • Pour l'abomination peinture du slip en blanc et des chaussons lapin en rose.
  • Application d'un mélange de lavis 50% AP - Zombie Shader et 50% AP - Green Tone sur l'ensemble de la surface des figurines sauf les bubons afin faire apparaître le relief et renforcer également la teinte verdâtre
  • Application d'un lavis pourpre (AP - Purple Tone) sur les bubons
  • Peinture des yeux en AP - Light Denim histoire de leur donner une présence.
  • Éclaircissement des piques osseuses en blanc (AP - Brainmatter Beige)
  • Peinture des socles en noir mat.
  • Peinture du pourtour des socles en vert vif (Citadel - Moot Green) pour renforcer la lisibilité du plateau de jeu si on mélange les zombies toxiques aux autres types.
  • Protection de l'ensemble avec un vernis mat appliqué au pinceau
  • Application d'une peinture sang frais (Citadel - Blood for the Blood god) histoire de renforcer l'ambiance et servir de cache misère pour rattraper les erreurs.
  • Application d'une peinture pourriture (Citadel - Nurgle's rot) pour simuler les écoulements et suintement putride et purulent s'échappant des zombies toxique et surtout de l'abomination. Il s'agit d'une excellente peinture de la gamme Technical de Citadel qui offre un rendu bien dégueulasse mais qui doit impérativement être appliquée après vernissage (surtout si on le fait en mat) sous peine de perdre tout son rendu brillant et humide.

Au final je suis plutôt satisfait de cette mise en peinture monochrome minimaliste qui permet en un minimum de temps de travail et d'effort de donner une véritable identité à ces zombies toxiques. Bien que partant d'une couche de départ identique aux zombies normaux (Necrotic Flesh), les différentes couches ajoutées bien que transparentes permettent de très bien les distinguer de leur homologues classiques.
Comparatif du rendu normaux/toxiques

Prochaines étapes les berserkers de la saison 2 Prison Outbreak....

samedi 16 mai 2015

Peinture Zombicide : les zombies normaux et les Dogz

Pour commencer je me suis attaqué aux zombies normaux (c'est à dire à ceux de base que l'on trouve dans les boites de base des deux premières saisons) ainsi qu'aux Dogz (les chiens zombies de l'extension de la saison deux).

La horde
Ces zombies représentent la base de l'armée des morts vivants et viennent en plusieurs types (walker, runner, fatty et abomination) eux même proposé en plusieurs gravure. Tout ces modèles sont vendus dans un plastique teinté gris et offrent des détails pas mal du tout mais malheureusement plus ou moins invisible à cause de leur aspect lisse et plat.

Mon but était de relever ces détails et donner une présence à tout ces zombies sans pour autant passer une cinquantaine d'heures à les peindre. Pour cela j'ai choisi de les peindre uniformément puis de relever les détails des gravures par un ombrage et quelques techniques basiques.

J'utilise un matériel mixte combinant des références des gammes Citadel et Army Painter toutes deux facilement trouvable en boutique ou sur internet.

Les deux abominations
Concrètement pour toutes ces figurines ou presque j'ai suivi les étapes suivantes :
  1. nettoyage à l'eau savonneuse,
  2. sous couchage avec une bombe Necrotic Flesh d'Army Painter qui permet à la fois de donner une base à laquelle accrocher les peintures suivantes et surtout la couleur dominante des figurines à savoir la chair nécrosée.
  3. peinture des excroissances osseuses pour l'abomination à la peinture Skeleton Bone puis éclaircissement des pointes en blanc.
  4. ombrage complet de toutes les figurines au Zombie Shader d'Army Painter. Ce lavis donne une teinte sale au figurines et fait ressortir tout les reliefs des gravures
  5. peinture des yeux de chaque zombie en bleu clair de manière à leur donner vie tout en faisant ressortir l'aspect mort. Cette simple micro goûte de peinture suffi à leur donner une présence.
  6. les bases sont peinte en noir mat sans effet de soclage particulier.
  7. application d'une couche de vernis mat au pinceau (je n'aime pas trop les bombe de vernis).
  8. Peinture du sang. Enfin pour rompre avec l'aspect monochrome de l'ensemble je me lâche avec l'excellente peinture sang de Citadel : Blood for The Blood God. Cette dernière étape à pour but de tacher les figurines de zombies en montrant qu'ils ont dévoré des cadavres et ce sont maculés de sang. Cette étape a aussi un aspect pratique car le sang permet deux autres choses : rompre avec la monotonie des gravures des figurines et surtout masquer les éventuelles erreurs de peinture (bavures et autres joyeusetés). Surtout il faut vernir les figurines avant application de cette peinture car elle est brillante de base pour évoquer le sang frais et le vernis mat va si il est posé après coup la matifier et la transformer en vulgaire rouge.
Fatty avec ses suivants
J'ai appliqué le même traitement aux Dogz car les figurines étant à la base grises comme les zombies normaux cela me semblé logique. Au final, seul l'abomination reçoit un traitement légèrement amélioré histoire de lui donner plus de présence et renforcer ainsi son côté inquiétant sur le plateau quand elle entre en jeu.

Comparé au travail d'autres peintres ce résultat monochrome est certes moins jolie mais il a le double avantage d'être bien plus esthétique que la figurine grise tristounette d'origine et surtout permet une très bonne lisibilité sur le plateau de jeu. J'ai déjà joué avec un exemplaire du jeu totalement peint. Il était certes splendide mais il était très difficile de distinguer les survivants des zombies.

Dogz
Même si cela n'engage que moi, je suis très satisfait du résultat final qui donne une vrai présence aux zombies pour peu d'heures de travail.

PS : encore une fois mes talents de photographe restituent très mal le résultat final.

Peinture de Zombicide : introduction

Dans la lignée de mes précédents articles sur ma découverte d'un nouveau loisir, à savoir la peinture sur figurines, je m'essaie à la peinture des figurines de la gamme Zombicide.

Pour rappel Zombicide est un jeu de plateau avec figurines mettant les joueurs dans la peau de survivants d'une invasion zombies. J'avais déjà fait un article sur ce jeu que j'aime beaucoup et qui rencontre un bon succès en magasin.

Un peu à la façon des saisons des séries télés, le jeu propose tout les ans une grosse boite contenant tout ce qu'il faut pour jouer (nouveaux cadres de jeu, nouveaux survivants et nouveaux types de zombies) et une multitude d'extensions diverses et variées.

Pour l'instant je possède le jeu de base sorti il y a bientôt 3 ans, la boite de la saison 2 : Prison Outbreak, l'extension Toxic City Mall, et les deux petites boites Dogs Companions et Dogz (proposant pour l'une des chiens alliés ou des chiens version zombies). Tout cela représente plus de 200 figurines...

Partant du principe qu'il me faut compter bien 1/2 heures par figurines à peindre pour faire un travail honnête (enfin pour moi car je suis sûr que moitié moins de temps suffisent à un peintre aguerri) je vous laisse faire le calcul pour le temps nécessaire pour tout peindre....

Étant d'un naturel pragmatique (fainéant diront certains) je ne me vois pas consacrer tout ce temps et ces efforts pour ce jeu. Donc si je prévois bien de peindre correctement les figurines des survivants et de leurs chiens je vais prendre un raccourci pour les zombies. En ce sens je vais faire comme au cinéma où les costumes des premiers rôles sont hyper détaillés là où ceux des figurants sont plus sommaire.

De fait je vais faire au plus simple en adoptant pour les zombies une technique de peinture monochrome pour peindre à la chaîne des dizaines de figurines. Concrètement je vais adopter une couleur dominante pour chacun des types de zombies en ma possession (normal, toxique et berserk) puis je vais appliquer quelques techniques basiques pour relever le tout et ainsi leur donner une âme.

Dans les prochains articles et au fur et à mesure de mon travail je vais essayer de montrer le fruit de mon travail.

lundi 13 avril 2015

Mes premiers essais de peinture ou comment barbouiller les figurines de Talisman

Tout le petit monde
A lire en premier : si je suis un peintre du dimanche je ne sais pas dire de quel jours je suis le photographe. Les photos qui illustrent cet article dénaturent complètement mon travail qui sans être génial est un petit peu honnête (mauvaise lumière, détails écrasés, couleurs merdiques, etc...). Vous êtes prévenus. Âmes sensibles fermez les yeux... ;-)

Après presque deux mois d'arrêt faute de temps libre je me suis remis à peindre mon premier essai de mise en peinture d'un de mes jeux. à savoir la quatrième édition de Talisman. Comme je le disais précédemment, même si j'avais fait un peu de peinture il y a un vingtaine d'années, je préfère dire que je suis à nouveau un total débutant.

Les figurines au naturel
Avec ce premier essai le but n'était pas d'avoir un résultat parfait mais plutôt de me faire la main avec un de mes jeux auquel je joue peu (donc pas de regret en cas de catastrophe) en utilisant des techniques très basiques.
J'ai tout à fait conscience que le résultat pour certaines des figurines laisse sérieusement à désirer. Dans tout les cas je me réserve la possibilité de décaper le tout dans du Glanzer dans quelques temps quand je maîtriserais mieux la chose et à tout recommencer.

Petite sélection
Mes objectifs premiers étaient de me familiariser avec les pinceaux et les peintures, apprendre à bien diluer mes peintures et à les appliquer, et découvrir des techniques ultra basiques.

Pour peindre je me suis volontairement cantonné au minimum syndical à savoir : une sous couche blanche à la bombe, des aplats simples, pour quelques figurines (les crapauds) un brossage à sec, un ombrage posé avec un shade couleur sépia, un soclage basique à la peinture noire, un vernissage avec deux couches de vernis mat appliquées au pinceau, et enfin un vernis brillant sélectif sur quelques parties de certaines des figurines (yeux des crapauds, gemmes, etc...).

Les crapauds
Le tout, pour ces 23 figurines, m'aura pris environs 10 heures de travail. Je sais que c'est beaucoup pour un résultat assez médiocre mais il faut bien débuter.

Alors quel est mon bilan ? Tout d'abord, comme le laisse supposer le début de mon article, je suis modérément satisfait de mon travail. Certaines figurines sont à mon goût relativement réussies compte tenue de mon niveau et d'autres carrément ratées (aplats mal posés, peintures mal diluées, débordements intempestifs,...).
Le troll
Il faut dire aussi que les figurines de Talisman ne sont pas un modèle de qualité de gravure et qu'elles sont très inégales entre elles. Ce sont avant tout des pions améliorés et l'on est très loin du standard de qualité de beaucoup de jeux récents.
Mis à part la courbe d'apprentissage évidente qui fait que ma technique c'est améliorée au fur et à mesure des figurines peintes (et surtout grâce à l'achat de vrais pinceaux de qualité et non des merdes que j'avais pour les premières) j'ai fait une erreur d'appréciation évidente dans l'usage du shade.
En effet, ne maîtrisant pas encore ces produits, j'ai utilisé un shade sépia (soft tone d'Army Painter) par peur d'utiliser un shade plus sombre qui je le pensais aurait trop assombrit les figurines. Mal m'en a pris car le résultat et assez bof bof. Avec ce soft tone mes figurines sont assez "sales" et donnent trop l'impression d'être passées dans la boue à mon goût. Je pense que j'aurais plutôt du utiliser un Dark Tone voir un Black Tone. Le résultat aurait pu être atténué par des éclaircissements mais je ne souhaitais pas être trop gourmand pour un premier essai en utilisant trop de nouvelles techniques.

La goule
Néanmoins, malgré toutes ces imperfections je suis plutôt content de moi pour un premier essai. Le but recherché n'était pas de faire de la figurine de concours mais de donner un peu de couleur et de relief à des figurines intégralement grises et pas très jolies à la base. Pour un usage dit "tabletop" (c'est à dire des figurines peintes dans le but d'être utilisées pour jouer et observable a plus de 40 cm de distance) je trouve que cela le fait carrément et donne une nouvelle identité à mon vielle exemplaire de Talisman.

J'ai conscience que le résultat est assez moyen mais est tout de même encourageant pour le grand débutant que je suis. De fait, pour moi l'essai est transformé et j'ai la furieuse envie de poursuivre en peignant l'ensemble de mes jeux. Il faut dire que j'ai de quoi faire et que je ne sais pas trop par quoi commencer (Zombicide, Mice & Mystic, A touch of evil, Gears of War, etc...).

Donc en conclusion c'est un nouveau loisir approuvé et appelé à se développer dans mon champ de compétence. De plus et cela ne gâche rien je trouve cette activité ultra zen (un peu comme les cahiers de coloriage pour adulte pour ceux qui connaissent). Avec un bon podcast ou une bonne playlist je peux sans problème peindre des heures durant.

mardi 7 avril 2015

Outcast volume 1: Possession

Même si cela me fait mal de l'écrire, le genre "comic" est un genre qui est en totale perte de vitesse depuis plus de 15 ans. Les ventes s'effondrent et l'on est très très loin du million d'exemplaires auxquels pouvaient être tirés les titres phares des années 60/70. 
Maintenant,  un titre qui se vend à 50 000 exemplaires est une réussite et seuls quelques rares titres dépassent le seuil des 100 000 exemplaires. Il faut dire que les deux majors que sont DC et Marvel ont plombées le marché avec leurs séries de super héros qui tournent en rond depuis des dizaines d'années.

Pour trouver de l'originalité, il faut lorgner vers les éditeurs mineurs qui savent trouver les talents qui par leur originalité et leur créativité sauvent la mise du genre. 
Parmi ces créateurs de génie il y en a un qui transforme tout ce qu'il touche ou presque en or : Robert Kirkman.

Certes tout ces titres ne sont pas des succès, mais tout de même ce monsieur peut se targuer d'être à l'origine (et toujours à la tête d'ailleurs) des meilleures séries comics du moment. On peut lui reprocher de ne pas être original en repompant des thèmes éculés mais à chaque fois il sait en revoir les codes pour transcender le genre. 
Donnez lui une histoire d'invasion zombie et il va vous écrire Walking Dead et dépeindre les tréfonds de l'âme humaine. 
Demandez lui d'écrire une histoire de super héros et il vous sort Invincible mariant avec brio et fraîcheur les codes du genre avec ce mix généralissime de Superman et Spider-Man qui vous fera tantôt rire, pleurer, vibrer,...

Après ces quelques lignes vous aurez compris que j'aime BEAUCOUP l'œuvre de Robert Kirkman et que j'attends toujours avec impatience tout ce qu'il peut écrire. C'est donc avec impatience que je guettais la sortie de son dernier bébé en date : Outcast.

Delcourt nous propose de découvrir cette nouvelle série dans un TPB regroupant les 6 premiers numéros de la série. Ici pas de retard par rapport aux USA car ce TPB nous parviens juste quelques semaines après sa publication là-bas. Il faut dire que Delcourt ne se mouille pas trop car cette série est un franc succès aux USA tant critique que commercial. Beaucoup la décrivent comme le nouveau Walking Dead.

S'agissant d'une toute nouvelle série il est difficile d'en parler sans risquer de déflorer le sujet et ainsi gâcher le plaisir de la découverte au nouveau lecteur. Je resterais donc relativement floue sur l'histoire. Tout au plus je peux dire que le thème abordé est le fantastique à tendance horrifique. 
Nous allons y suivre les pas de Kyle Barnes qui revient dans sa petite ville natale paumée de Virgine Occidentale. Enfant il a été victime et témoin d'événements horribles et traumatisants qu'il a enfouis sans vraiment les comprendre. Sans vouloir griller le suspens je peux vous dire que son passé va le rattraper...

Encore une fois Kirkman nous livre ici un petit bijou : les personnages sont attachants, l'ambiance tendue comme il faut, l'histoire se dévore, etc... Bref, on repose ce volume après l'avoir lu d'une traite en implorant d'avoir la suite pour en savoir plus sur le puzzle qui a tout juste commenbé à se dévoiler.

Le dessin n'est pas en reste et le style de Paul Azeceta se mari à merveille avec le récit. Le trait du dessinateur est épuré et torturé comme il faut. Je ne connaissais pas cet artiste qui apparemment a déjà travaillé chez Marvel entre autre.
Bonne ou mauvaise chose (l'avenir nous le dira) la série comic est déjà en cours d'adaptation au format série télé.

Si après la lecture de ces quelques lignes vous n'avez pas compris que j'ai adoré et dévoré cet album c'est que j'ai du rater quelque chose.

vendredi 13 mars 2015

Walking dead 22 - Une autre vie


Retour sur une série que je suis assidûment depuis son début malgré un gros ventre mou de plusieurs tomes. 

Les deux derniers volumes de la série avaient marqués la fin de cette époque avec le retour d'un dynamisme qui c'était un peu montré absent auparavant.

Concrètement après une longue période d'errance ayant suivi le début de l'invasion zombie, le groupe, sous la direction de Rick, avait enfin pu trouver un vrai refuge au sein d'une union de communauté de survivant et ainsi avoir l'espoir d'un véritable avenir. 
Cet espoir était remis en question par un despote/bandit local, Negan, qui avec sa meute Mad Maxienne faisait régner la terreur. 
Après de nombreux efforts, Rick et les siens sont parvenus à unir les différentes communautés et livrer un combat désespéré contre Negan. Après de nombreuses pertes, les héros sont enfin parvenus à défaire Negan. 
Rick décidait à la fin d'épargner la vie de Negan alors que celui ci était à sa merci.

C'est sur ces événements que nous étions restés à la fin du 21ème tome. A l'issue de cette lecture j'étais un peu inquiet sur la façon dont Kirkman pourrait poursuivre son histoire.
N'ayant pas particulièrement suivi l'actualité de la publication américaine de la série je n'avais pas idée du court qu'allait prendre la série.


La lecture de ce nouveau tome a été une sacrée bonne surprise. 
En effet, Kirkman nous fait la surprise de faire une ellipse dans son récit en nous projetant environ 5 ou 7 ans dans le futur de nos héros. La guerre contre Negan est un vieux souvenir. Les communautés se sont reconstruite et sont devenus de vrais havres de paix où ces survivants peuvent enfin envisager de remettre sur pied l'humanité. Les héros ont vieillis et sont devenus des légendes et des sources d'inspirations pour les habitants des communautés. 
Il est agréable de découvrir l'évolution de ces personnages avec quelques années de plus. Ce changement de contexte relance beaucoup l'intérêt de la série qui commençait un peu/beaucoup à tourner en rond. Quelques mystères demeurent dont l'absence inexpliquée d'un des personnages principaux.

Clairement ce tome est un tome de transition qui introduit un nouveau contexte et des personnages ayant évolué. 
Il ne se passe pas grand chose mais, après l'agitation des précédents tomes, je trouve cela reposant. Néanmoins, n'ayez craintes il ne s'agit pas d'un volume sans intérêt et Kirkman nous livre à la fin les prémisses de ce qui sera sûrement l'avenir de la série avec une révélation sur une éventuelle nouvelle menace...

En conclusion, sous réserve que l'essai soit transformé, on a là une reprise magistrale de la série donnant envie de résigner pour une pelletée de nouveaux numéros.