Je n'aime pas les fêtes de fins d'année que ce soit Noel ou le réveillon du premier de l'an. Il en va de même des anniversaires. Je ne peux pas dire que je les déteste mais je je comprends pas toute l'effervescence qui les accompagne.
Certaines fois je me demande si je ne suis pas une incarnation de Ebenezer Scrooge ou du Grinch.
Je pense que cela doit être une manifestation de mon syndrome d'asperger qui m'empêche de voir l'importance de ces festivités si importantes pour les autres. Je ne dois pas saisir la puissance émotionnelle de ces moments.
Ne vous méprenez pas, j'aime beaucoup être avec mes proches mais pour moi je prends autant de plaisir tout les autres jours de l'année et je vois pas en quoi ces jours "exceptionnels" le sont réellement.
Pour moi à Noël chacun devrait se faire un cadeau personnel. Le cadeau que l'on ose pas se faire en temps normal et que personne ne pensera à vous faire.
Et encore je ne parle pas du mensonge organisé autour du barbu qui en réalité tient plus de la pub coca cola que de Saint Nicolas...
L'anniversaire réuni les mêmes interrogations ou presque. À quoi sert il ? Faut il se réjouir d'avoir vécu une année de plus ? Pourquoi ce jour là est on le centre d'attraction ? Mon âge compte pas à mes yeux. Il faut que je calcul quand on me demande mon âge car le chiffre ne me viens pas instantanément à l'esprit. Pour moi on a l'âge que l'on veut bien avoir. Certains sont vieux à 20 ans tandis que d'autres pètent la forme à 70 ans. Je ne comprends pas l'obsession de certain sur leur âge. On commence dans la vie par vouloir être plus vieux que l'on ne l'est, puis on regrette ses jeunes années, enfin on masque son âge réel en ce faisant passer pour plus jeune,... Que de paradoxes. Personnellement, je suis au delà de ce type de considération.
Cet article est volontairement provocateur.
En effet, 42 ans d'expérience m'ont permis d'apporter des réponses à chacune de ces questions. Pourtant ce n'est pas parce que je connais les réponses que je les comprends. Pour moi il s'agit simplement de jours classique où les "normaux" courent dans tous les sens dans un état de fébrilité extrême. Ces jours là je fais semblant d'être plus heureux qu'en temps normal sans réellement partager la joie du moment. Je suis en quelque sorte heureux par procuration.
Il me tarde le 2 janvier pour que tout reviennent à la normale.
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