Il y a quelques temps de cela au hasard de l'écoute d'un podcast j'ai découvert les joies des jeux en Print and Play. Au début cela fut rude car je ne savais pas trop où chercher les jeux ou comment les fabriquer. Après quelques nanards fabriqués/massacrés avec amour j'ai fini par me perfectionner.
Maintenant j'ai une cinquantaine de jeux en PnP dont certains sont bien plus précieux à mes yeux que bien des jeux du commerce.
J'avais envie de partager mon expérience et mes coups de coeur avec d'éventuels amateurs débutants d'où l'idée de cette future série d'articles sur le sujet.
Fabriquer un jeu en PnP n’est pas bien compliqué en soi : ce n’est jamais que l’impression de quelques fichiers PDF, du découpage, éventuellement du collage, du laminage et/ou de la mise en pochette transparentes.
C’est un peu le niveau grand débutant du loisir créatif.
La difficulté vient surtout de la taille du jeu que vous voulez fabriquer.

Tout dépend donc de votre volonté, de votre courage et de votre bourse. Perso je laisse tomber tous ces jeux massifs qui sont bien trop compliqué et trop cher à fabriquer.
Hors gros coup de cœur si je dois claquer 40 € pour fabriquer un jeu autant en acheter directement un du commerce…

En effet, vous le constaterez vite, le principal poste de dépense du PnP, une fois que l’on a acquis le matériel de base, c’est l’encre de l’imprimante. Si j’apprécie les beaux jeux richement illustrés et aux couleurs chatoyantes, imprimer 100 cartes recto/verso avec un plateau de jeu le tout en pleines couleurs peut rapidement vous coûter 20 à 30 € d’encre…
La langue est également un critère à retenir. En effet les jeux en français sont rares (voir très rares) là où les jeux en anglais pullulent et ce notamment sur Boardgames Geek.
L’amateur de PnP anglophobe risque donc de devoir passer son chemin.

C’est surtout pour les règles et les textes sur les éléments de jeu que cela peut coincer.
Savoir rédiger une bonne règle de jeu est un métier et une bonne idée de jeu peut être pourrie par des règles mal foutues ou des textes de cartes vagues et imprécis. C’est d’ailleurs aussi vrai pour les jeux du commerce (spécial dédicace à la règle de Space Hulk – Death Angel de chez Edge digne du Code Général des Impôts…). Faute de pratique et de testeur certaines règles peuvent être assez brouillonnes. Chaque mot a son importance et l’incompréhension est un gros risque. Si gérer une règle mal fichue en français n’est pas facile je vous laisse imaginer en anglais…
Dans la suite de cette série nous verrons le matériel nécessaire pour se livrer à cette activité.
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