Lucille est un beau prénom qui, depuis le tome 17 de cette série, inspire plus l'horreur que la tendresse.
Il faut dire que quand on sait qu'il s'agit du doux nom de la batte de Baseball entourée de fils de fer barbelés du nouveau grand méchant de la série et que l'on se rappelle de l'usage qu'il en a fait dans le centième épisode de la série...
Le précédent volume de la série était un volume événement introduisant une nouvelle menace en la personne de Negan, le chef d'une communauté de pillard terrorisant la région. Ce tome était mené à cent à l'heure et était particulièrement éprouvant pour les nerfs du lecteur.
Avec ce 18ème tome on est dans un tome de transition. Les personnages doivent digérer les événements passés et en assumer les conséquences. Ne vous attendez donc pas ici à de grandes révélations ou à un coup de théâtre. Kirkman va développer le personnage de Negan qui va avoir la visite de Carl et introduit une nouvelle communauté qui on le suppose va compter dans les prochains épisodes.
Il est difficile d'en dire plus sans dévoiler l'histoire et spoiler le plaisir de lecture du lecteur de cet article qui n'aurait pas encore lu ce tome.
Personnellement, si j'aime toujours beaucoup cette série, force est d'admettre que sa qualité et tout ce qui en faisait la force commence petit à petit à s'émousser. Que l'on soit clair, je ne dis pas que c'est mauvais mais la série marque clairement un certain essoufflement. On est loin de la grande époque du pénitencier et du Gouverneur.
Negan est un personnage intéressant mais au final ce n'est jamais qu'un clone en plus fou et violent du gouverneur. Beaucoup des personnages principaux ont perdus de leur éclat et sont moins intéressant à lire.
Heureusement il y a Carl qui jour un rôle important dans cette histoire devenant à sa façon le nouveau personnage central de Walking Dead. Il faut dire que le petit garçon des premiers volumes a cédé le pas à un jeune adolescent particulièrement dérangeant meurtri aussi bien dans son âme que dans sa chaire. Il porte en lui tout les éléments pour devenir soit un sauveur soit un tyran...
Actuellement Walking Dead est devenu une très grosse licence (série TV, jeux vidéo, romans, magasine, vêtements, etc...) et commence à en souffrir à mon goût. Kirkman, le scénariste, mène un peu trop de projet de front et néglige un peu le comic qui est à la base de tout.
Dans ce volume nous avons les épisodes 103 à 108 et je le demande si il ne serait pas temps pour l'auteur de prévoir une fin à sa série pour quelle finisse en beauté tant qu'il en ait encore temps. Je redoute une série qui petit à petit va voir sa qualité dégringoler pour finir par devenir d'ici 50 numéros une purge où l'on nous resservira en boucle les mêmes scénarios.
On en est certes pas encore là mais certains indicateurs sont bien présent. Dernièrement il a été annoncé que la série passerait d'un numéro mensuel à deux numéros par mois et qu'une série dérivée de comics allait sortir...
Au final un volume intermédiaire sympa à lire sans être génial qui je le pense nous conduira vers un volume suivant plus animé.
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