Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu du Marvel. Il faut dire que celui qui était mon éditeur de comics préféré par le passé m'a au fil des années vraiment déçu à coup de scénario au ras des pâquerettes, de continuité trop lourde et de cross-over super commerciaux.
Néanmoins, je suis toujours de loin par le biais de podcast l'actualité des publications de cet éditeur guettant de ci delà les perles rares qui sortent encore à l'occasion. La mini série Spider-Men, en quatre épisodes, fait partie de cette catégorie.
Dans cette série on assiste à un double événement inédit, celui de la première rencontre de de l'univers classique et de l'univers Ultimate et celui de la rencontre des Spider-Man respectifs de ces deux réalités.
Marvel, tout comme DC, aime bien le concept des univers parallèles. Cela lui permet des faire évoluer des versions alternatives de ses personnages et de justifier parfois des choix scénaristiques douteux (exemple : c'est pas lui qui est mort mais son double issu d'une autre dimension). Concrètement depuis plusieurs décennies ce sont des dizaines voir des centaines de réalités alternatives qui ont été créé (univers 2099, ère d'apocalypse, Days of the future past, etc...).
Actuellement seul deux de ces réalités continuent réellement à être exploitée par Marvel. Tout d'abord, il y a
l'univers classique, dit terre 616, qui est l'univers principal que l'on connait tous, où se déroule les aventures des personnages Marvel depuis les années 60 et qui correspond à 99% des publications du groupe. Ensuite vient l'univers Ultimate qui correspond à une tentative plus ou moins avortée, lancée en 2000, de relancer tout les personnages emblématiques comme si ils avaient été créé de nos jours avec une continuité toute vierge afin d'attirer les nouveaux lecteurs ne souhaitant pas rattraper 40 ans de publications en retard. Cet univers Ultimate a été le théâtre du meilleur comme du pire et n'a jamais vraiment décollé avec 3/4 séries régulières seulement. Beaucoup lui on reproché de n'être qu'une excuse pour remettre au goût du jour de vieux scénario (ce qui est loin d'être faux).
l'univers classique, dit terre 616, qui est l'univers principal que l'on connait tous, où se déroule les aventures des personnages Marvel depuis les années 60 et qui correspond à 99% des publications du groupe. Ensuite vient l'univers Ultimate qui correspond à une tentative plus ou moins avortée, lancée en 2000, de relancer tout les personnages emblématiques comme si ils avaient été créé de nos jours avec une continuité toute vierge afin d'attirer les nouveaux lecteurs ne souhaitant pas rattraper 40 ans de publications en retard. Cet univers Ultimate a été le théâtre du meilleur comme du pire et n'a jamais vraiment décollé avec 3/4 séries régulières seulement. Beaucoup lui on reproché de n'être qu'une excuse pour remettre au goût du jour de vieux scénario (ce qui est loin d'être faux).
Parmis les séries Ultimates figurait Ultimates Spider-Man qui voyait la réécriture des aventures du personnage campé par un adolescent. En près de 150 épisodes cette série est devenue ce qui ce faisait de mieux sur Spider-Man pendant les années 2000 avec des scénario plein de fraîcheur et d'humour. Il faut dire que le Spider-Man de l'univers classique a particulièrement été malmené pendant ce temps par des scénarios et choix éditoriaux à la con (relisez one more day si vous en doutez). Ultimate Spider-Man c'est achevé sur la mort tragique de Peter Parker l'année dernière et la reprise du rôle par un jeune adolescent de 13 ans Miles Morales.
La série qui nous concerne aujourd'hui raconte donc l'incursion du Peter Parker de la Terre 616 dans l'univers Ultimate. Il va y rencontrer son homologue local qui démarre tout juste sa carrière dans l'ombre du Peter Parker mort récemment et les proches de ce dernier qui en portent encore le deuil. L'histoire est à la fois touchante et pleine d'humour. On sourit aux boutades de Peter Parker s'amusant des versions alternatives des personnages qu'il rencontre (un Nick Fury noir par exemple) et l'on est triste avec lui quand il rencontre la Gwen Stacy locale toujours bien vivante ou la peine de tante May retrouvant une version adulte de son Peter mort trop tôt. Le récit est très court mais vraiment très bon et l'on croise les doigts pour que l'expérience puisse revoir le jour et ce d'autant plus qu'un petit twist final laisse une porte ouverte.
Au commande de cette mini série on retrouve Brian M. Bendis, scénariste des 111 premiers épisodes de Ultimate Spider-Man, et Sara Pichelli, dessinatrice de la série Ultimate Spider-Man depuis 2010. Un vrai duo de choc.
En conclusion du très très bon Spider-Man comme je n'en avais pas lu depuis un bail.
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